Après avoir tenté de camoufler le rôle du vice-président dans leur fameuse charte inconnue jusqu’aujourd’hui, le CNSP a finalement céder aux exigences de la CEDEAO.
Ce qui veut dire que le vice-président Assimi Goïta ne pourrait en aucun cas remplacer le président de la transition comme le craignait bon nombres d’observateurs de la scène politique.
La fin d’un bras de fer qui pourrait aboutir définitivement à la levée de toutes les sanctions de la CEDEAO.
Après plusieurs tractations entre la junte et la CEDEAO, le CNSP a finalement accepté de publier l’intégralité de la charte de transition, tout en modifiant l’article 10 de ladite charte qui stipulait que le vice-président pourrait prendre la place du président en cas de vacances temporaires ou définitives.
Ce réajustement de la charte a déjà été apprécié par les émissaires de la CEDEAO qui soulignent qu’il s’agit d’une avancée majeure dans la décrispation des relations entre le Mali et ses paires de la sous-région.