Mali : Qu’est-ce qui bloque la déclaration de biens?

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Déclaration de biens

Le Mali nouveau est-il déjà mort ? Les nouvelles autorités de transition en moins d’un mois ne semblent finalement apporter aucun changement. Sans déclaration de biens de la part de la nouvelle autorité de transition, la lutte contre l’enrichissement illicite s’avère tâche difficile. Que camouflent-ils ? 

Le nouveau Mali tant espéré devrait sûrement attendre. Car les coups bas et la cacophonie dans la gestion publique persistent toujours. Aussi ne dit-on pas qu’on reconnaît un maçon au pied du mûr ? En affirmant le jour de son investiture qu’il ne promet pas zéro corruption mais plutôt zéro impunité, le président de la transition Bah Ndaou aurait dû au moins poser les premiers jalons, en déclarant ses biens. Le bon sens nous apprend qu’une lutte contre l’impunité devrait au moins débuter par une transparence totale.

Faut-il le dire, Bah Ndaou en suscitant l’engouement d’une lutte implacable contre l’impunité semble passer à côté de la meilleure opportunité. 

Déclaration de biens
Les nouvelles autorités du Mali seront-elles à la hauteur des attentes

Si les soupçons de détournement de deniers publics furent l’une des armes contre l’ancien régime, le scénario pourrait bien se reproduire pour les nouvelles autorités en charge de la transition. Car Bah Ndaou et son régime semblent également ignorer l’une des règles d’or de la transparence.

Ni le président, le vice-président, ni le premier ministre et les membres de son gouvernement n’ont jusqu’à présent fait leur déclaration de biens. Qu’est-ce qui se trame ? Et pourront-ils se justifier si des soupçons de détournement venaient à planer sur eux ? 

En effet, à peine quelques jours après les événements du 18 âout, une large sympathie et les soutiens s’étaient accentués autour du CNSP. Et la nomination de Bah Ndaou dont la renommée d’homme intègre venait de calmer les ardeurs de nombreux maliens qui aspiraient à un véritable changement. Bientôt un mois, et la lueur d’espoir semble désormais un mirage. Déjà des voix s’élèvent pour murmurer et dénoncer le nombre pléthorique des membres du cabinet du vice-président Assimi Goïta. 

En attendant la nomination des membres du conseil national de transition, aucune piste de transparence dans la gestion publique ne semble voir le jour.  Sans ambages, le plus inquiétant reste le silence de l’office central lutte contre l’enrichissement illicite ( OCLEI) qui semble être indifférent face à sur cette situation.

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