Au Mali, les mesures anti-Covid, prises vendredi, en conseil des ministres, créent de vives protestations au sein des médias, notamment privées et des populations civiles.
Ces mesures prévoient le contrôle, par les pouvoirs publics, les contenus des émissions radiophoniques, les organes similaires, les messages SMS sur les réseaux sociaux, les percussions, à tout moment, des domiciles privés des personnes suspectes…pendant toute la durée de l’état d’urgence restera en vigueur jusqu’au 04 janvier 2021.
Selon, ces mesures anti- Covid, les bars, les restaurants, les maisons d’accueil des activités culturelles, les établissements scolaires (secondaires, supérieurs…publics et privés…) doivent rester fermés.
Les marchés, les mosquées, les Églises quant à eux restent cependant ouverts.
Pas plus de 50 personnes sont autorisées dans les regroupements, lors des funérailles, des baptêmes ou des mariages.
Ces mesures n’ont pas été observées pour les cérémonies de mariages de ce dimanche 20 décembre 2020.
On observait, ce dimanche dans la matinée, malgré cette nouvelle mesure controversée, de longs cortèges de voitures et de motos dans les rues de Bamako.
Les journalistes de la presse privée voient en ces mesures anti-covid, une façon d’intimider les médias qui dérangent et de restreindre la liberté d’informer…
Les organisations syndicales des médias indépendants ont donc animé le dimanche 20 décembre une conférence de presse afin de dénoncer lesdites mesures anti-covid qui cachent des intentions qui ne disent pas leur nom…